Loading

Conférencières invitées

Anne-Julie Beaudin

Anne-Julie Beaudin est étudiante à la maîtrise en histoire de l’art concentration études féminsites, membre du Réseau québécois en études féministes (RéQEF), codirectrice artistique du Festival Filministes et responsable des communications au RéQEF. Elle est également coordonnatrice de la recherche « La mise en œuvre des mesures d’équité pour les artistes et travailleur·euse·s culturel·le·s issu·e·s de la diversité culturelle et des peuples autochtones : pratiques exemplaires et défis », dirigée par Ève Lamoureux (histoire de l’art, UQAM). Dans le cadre de ses recherches, Anne-Julie s’intéresse à la sensibilité artistique et politique spécifique aux adopté·e·s transraciaux, dans une perspective féministe intersectionnelle. Faisant elle-même partie de la diversité, elle a à cœur l’inclusion des personnes issues de la diversité ethnoculturelle et veille à ce que chacun de ses projets leur fasse une place.

Manon Bergeron

​​Manon Bergeron est professeure au département de sexologie à l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur. Elle cumule plus de 25 années d’expérience dans le domaine de la violence sexuelle. Ses intérêts de recherche concernent surtout les violences sexuelles, tout particulièrement le développement et l’évaluation des programmes de prévention et la formation des intervenant.es. Elle a dirigé deux enquêtes au Québec ayant permis d’établir un portrait des violences sexuelles en milieu universitaire et collégial : Enquête Sexualité, Sécurité et Interactions en Milieu Universitaire : Ce qu’en disent étudiant.es, enseignant.es et employé.es (ESSIMU, 2016) et Projet intercollégial d’étude sur le consentement, l’égalité et la sexualité (PIECES, 2020). Pour l’immense impact social d’ESSIMU, Radio-Canada lui a décerné le prix de Scientifique de l’année 2018.

Mélissa Blais

Après avoir enseigné les études féministes à l’IREF (UQAM), Mélissa Blais poursuit depuis peu son parcours universitaire à l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Professeure au département des sciences sociales, elle y enseigne l’histoire de la pensée sociologique, la sociologie contemporaine, les mouvements sociaux et la sociologie du genre. Détentrice d’une thèse de doctorat sur les effets du contremouvement antiféministe sur le mouvement féministe québécois (UQAM/IREF), elle s’intéresse également aux effets de la peur sur l’engagement des féministes et aux conséquences des émotions des chercheur.e.s sur les études entourant la contestation sociale. Elle est l’autrice de plusieurs livres, chapitres et articles scientifiques, incluant “J’haïs les féministes » : le 6 décembre 1989 et ses suites, parus aux éditions du remue-ménage, et « Effets des tactiques antiféministes auprès des institutions œuvrant contre les violences faites aux femmes : le cas du Québec », publié aux Presses Universitaires de France (PUF).

Caroline Caron

Caroline Caron est professeure agrégée au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais. Détentrice d’un doctorat et d’une maîtrise en communication (Université Concordia, 2009 ; Université Laval, 2003), ses travaux actuels portent notamment sur les dynamiques communicationnelles genrées dans le Web social. Ses travaux ont paru dans des revues telles Lien social & Politiques, Approches Inductives, et le Canadian Journal of Communication.Son plus récent article, qui traite des cyberviolences envers les femmes a paru dans la revue Nouvelles questions féministes. En outre, son ouvrage Vues, mais non entendues. Les adolescentes québécoises et l’hypersexualisation (PUL, 2014) a reçu le Prix du Canada en sciences sociales de la Fédération des sciences humaines. Caroline Caron est membre du Réseau québécois en études féministes et du comité de rédaction de la revue Recherches féministes.

Christine Corbeil

Sociologue de formation, Christine Corbeil a été professeure à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal de 1978 à 2008. Membre active de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF/UQAM) depuis sa création en 1990, elle en a été la directrice de 2001 à 2006. Ses principaux domaines de recherche sont : l’intervention féministe d’hier à aujourd’hui, l’évolution du discours féministe sur la maternité, l’articulation famille/travail pour les mères en emploi, les travailleuses dans les entreprises d’économie sociale en aide domestique et les discours et pratiques du mouvement des femmes au Québec. En 1983, elle publie conjointement avec Carole Lazure, Gisèle Legault et Ann Pâquet-Deehy : L’intervention féministe : l’alternative des femmes au sexisme en thérapie. En 2002, elle co-dirige avec Francine Descarries la publication d’un ouvrage intitulé : Espaces et temps de la maternité. De 2004 à 2008, elle co-dirige avec Francine Descarries une recherche intitulée Discours et pratiques du mouvement féministe : un état des lieux. En 2010, elle publie, en collaboration avec Isabelle Marchand, un ouvrage collectif : L’intervention féministe d’hier à aujourd’hui. Portrait d’une pratique sociale diversifiée. Ses travaux les plus récents portent sur une actualisation de l’intervention féministe dans une perspective intersectionnelle et ont été réalisés grâce à l’appui du Service aux collectivités de l’UQAM et du RéQEF.

Huguette Dagenais

Huguette Dagenais, professeure émérite, associée au Département d’anthropologie – Université Laval, y a enseigné de 1976 à 2006. Ses recherches dans la Caraïbe ont porté sur le système de plantations (1967-1969), le développement régional (1975) et les rapports entre travail des femmes et fécondité (1983-1993). Au Vietnam, de 1997 à 2009, elle a été impliquée dans deux projets de coopération, dont un, en tant que directrice, visant à consolider l’intégration théorique et méthodologique des rapports sociaux de sexe en recherche. Cofondatrice et première coordonnatrice (1983-1986) du Groupe de recherche multidisciplinaire féministe (GREMF) de l’Université Laval, elle a aussi cofondé la Revue Recherches féministes, dont elle fut la première directrice (1988-1997). Huguette Dagenais a été titulaire de la Chaire d’étude sur la condition des femmes de l’Université Laval (1993-1997) et directrice du diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en études féministes (2001-2010). Pendant toute sa carrière, elle s’est particulièrement intéressée aux questions de méthodologie féministe et d’institutionnalisation des études féministes à l’université. En tant que titulaire de la Chaire d’étude sur la condition des femmes de l’Université Laval, Huguette Dagenais a organisé le colloque La recherche féministe dans la francophonie. État de la situation et pistes de collaboration, qui a eu lieu à l’Université Laval en septembre 1996 et a initié la série (1996-2018) des huit congrès internationaux de recherche féministe dans la francophonie (CIRFF) qui se sont succédé depuis dans différents pays. Huguette Dagenais est chercheuse associée à la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés et membre retraitée du RéQEF.

Francis Dupuis-Déri

Francis Dupuis-Déri, professeur depuis 2006 au département de science politique, est membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) et coresponsable, avec Mélissa Blais (UQO), du Chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Il a créé le cours de 1er cycle en science politique «Féminisme et antiféminisme». Il a aussi codirigé plusieurs ouvrages collectifs sur l’antiféminisme : «Le mouvement masculiniste au Québec» (éd. Remue-ménage 2015, avec Mélissa Blais), «Les antiféminismes: analyse d’un discours réactionnaire» (éd. Remue-ménage 2016, avec Diane Lamoureux) et «Antiféminismes et masculinismes d’hier à aujourd’hui» (éd. Presses universitaires de France 2019, avec Christine Bard et Mélissa Blais), en plus d’avoir signé une monographie : «La crise de la masculinité : autopsie d’un mythe tenace» (éd. Remue-ménage 2019, et qui sera republié en France en format poche «Points»). Ses autres sujets de recherche sont la démocratie, l’anarchisme, les profilages policiers et les grèves scolaires. Ses livres ont été traduits en plusieurs langues (anglais, grec, italien, portugais).

Laurie Gagnon-Bouchard

Laurie Gagnon-Bouchard est étudiante au doctorat en philosophie à l’UQTR, membre du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et coresponsable du comité écoféministe de la Fédération des femmes du Québec (FFQ). Elle enseigne un cours sur les écoféminismes à titre de chargée de cours à l’Institut de recherche et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. Laurie s’intéresse aux rapports — construits tant dans la théorie que dans la pratique — à la nature. À partir d’une perspective alliant l’écoféminisme, la pensée décoloniale et les éthiques de la vulnérabilité, elle travaille sur les enjeux liés à la justice environnementale et aux conditions de solidarités et de coalitions. Ses recherches portent également sur la logique de maîtrise, le sujet maître et les conditions de leur déconstruction. Laurie a notamment publié dans la revue américaine Hypatia un article sur les conditions pour apprendre des féministes et des femmes autochtones et dans VertigO, une revue en science de l’environnement, un article portant sur la justice environnementale.

Lise Gervais

Lise gervais est coordonnatrice du développement et de la liaison au sein de Relais-femmes, groupe qui agit comme interface entre différents univers, ceux de la recherche, des groupes de femmes et communautaires, des organismes publiques et syndicaux… Travailleuse sociale de formation, elle oeuvre en milieu associatif depuis la fin des années 1970, notamment dans les secteurs jeunesse, de l’éducation populaire et des groupes de femmes. Tour à tour, elle a travaillé à titre d’intervenante, formatrice, évaluatrice, accompagnatrice, animatrice et coordonnatrice d’organismes. Depuis une vingtaine d’années, elle est associée à diverses recherches visant, d’une part, une meilleure connaissance des groupes de femmes et d’autre part, l’amélioration de la condition de vie et de travail des femmes et leur accès à l’égalité. 

Elle siège au Comité des services aux collectivités de l’UQAM, au Conseil de l’Institut de recherches en études féministes (IREF) de l’UQAM et elle assume la direction communautaire du partenariat de recherche CRSH TRAJETVI.

Véronica Gomes

Véronica Gomes est doctorante en sociologie avec concentration en études féministes à l’Université du Québec à Montréal et coordonnatrice scientifique du Réseau québécois en études féministes. Dans le cadre de sa thèse, elle s’intéresse aux formes de
résistances de femmes des Premières Nations en situation d’itinérance, à travers leur parcours de mobilité. Véronica s’inscrit dans un parcours collaboratif avec des femmes des Premières Nations pour plusieurs projets. Dans le cadre de sa démarche doctorale, elle
réfléchit également aux injustices épistémologiques au sein du milieu académique et à son positionnement en tant que chercheure.

Lyne Kurtzman

Lyne Kurtzman est responsable du Protocole UQAM/Relais-femmes au Service aux collectivités de l’UQAM et professeure associée à l’Institut de recherches et d’études féministes. Détentrice d’une maitrise en psychosociologie des communications, le développement et la mobilisation des connaissances au service de l’égalité entre les sexes sont le fil d’Ariane de sa carrière. Son parcours au rayonnement international rend compte de réalisations diverses comme instigatrice et coordonnatrice de réseaux et d’équipes de recherche partenariale, mais également à titre de chercheure sur des problématiques comme la traite et les violences sexuelles et la recherche partenariale féministe.

Berthe Lacharité

Berthe Lacharité a travaillé à Relais-femmes près de 20 ans. Après avoir œuvré dans des organismes dédiés aux femmes en non-trad., personnes handicapées, garderies, alternatives en santé mentale, groupes d’alphabétisation. Dans le cadre de ses fonctions à Relais-femmes elle coordonne des projets aux thématiques variées : habitation et sécurité des femmes, diversité en emploi, recherche et transfert de connaissances, liaison communauté-université

Eve-Marie Lampron

Eve-Marie Lampron est agente de développement au Protocole UQAM/Relais-femmes au Service aux collectivités de l’UQAM et, ainsi que professeure associée à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de la même institution. Détentrice d’un doctorat en histoire, ses travaux et champs d’activités concernent principalement la recherche partenariale féministe, les pédagogies féministes, les violences subies par les femmes et l’histoire des féminismes.

Joëlle Magar-Braeuner

Sociologue, titulaire d’un Ph.D en sociologie de l’UQAM et d’un doctorat en études de genre de l’Université Paris 8, Joëlle Magar-Braeuner est formatrice indépendante. Elle intervient en France dans les milieux de l’éducation, de l’enseignement, du travail social et des politiques publiques pour promouvoir les pratiques des pédagogies critiques féministes dans la lutte contre les discriminations et le sexisme ordinaire. Ses intérêts de recherche concernent en particulier l’articulation des praxis et théorisations féministes, pour le développement du pouvoir d’agir au sein des institutions et organisations.

Chantal Maillé

Détentrice d’un doctorat en science politique, Chantal Maillé est professeure titulaire à l’Institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia et co-directrice scientifique du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Au confluent de plusieurs influences disciplinaires, ses travaux de recherche actuels portent sur les féminismes de la francophonie, les mouvements féministes et le tournant intersectionnel.

Mélanie Millette

​​Mélanie Millette, PhD, est professeure au Département de communication sociale et publique de l’UQAM, membre du Laboratoire sur la communication et le numérique (LabCMO, UQAM et Université Laval), où elle est responsable de l’axe méthodologique. Elle est également membre de l’Institut de recherches féministes (IREF) et du Réseau québécois en études féministes (ReQEF). Ses recherches portent sur les usages politiques des médias sociaux. Plus particulièrement, ses travaux abordent la manière dont on mobilise l’Internet à des fins de prise de parole, de reconnaissance sociale, de revendication, d’organisation ou de participation politique. Elle contribue également aux approches méthodologiques du numérique et aux réflexions éthiques de la recherche féministe intersectionnelle.

Tania Navarro Swain

Tania Navarro Swain a été professeure au Département d’histoire de l’Université de Brasilia (UnB) pendant 27 ans. Maintenant elle est LIBRE! Docteure de l’Université de Paris III, Sorbonne, elle a été professeure à l’Université de Montréal pendant un semestre, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et y a été professeure associée à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF). En 2002, elle a créé le premier cours de Post-graduation en Études féministes au Brésil, sans doute aussi en Amérique Latine. Elle a également créé de nombreux cours en études féministes en graduation à l’UnB  dont « Les mardis féministes »,  ouverts à la communauté. Elle a publié en 2002 « Qu’est-ce que le lesbianisme » et de nombreux articles dans des revues académiques, chapitres de livres et livres donc une dizaine en ligne.

Elle est l’éditrice de la revue en ligne Labrys, études féministes.

Catherine Rivières-Pigeon

Catherine des Rivières-Pigeon est professeure titulaire au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal. Détentrice d’un doctorat en santé publique et d’un post-doctorat en épidémiologie, elle se spécialise en sociologie de la santé. Ses travaux portent principalement sur la santé et les conditions de vie des familles d’enfants et d’adolescents autistes. Elle dirige l’équipe de recherche pour l’inclusion sociale en autisme (ÉRISA).

Camessarde Rosier-Laforest

Camessarde Rosier-Laforest est étudiante de troisième année au baccalauréat en droit à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Elle s’intéresse à l’usage du droit comme outil de résistance au pouvoir hégémonique, par les populations les plus marginalisées. Parallèlement à ses études, elle occupe le poste d’agente à la logistique auprès du Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et de codirectrice artistique du Festival Filministes.

Lydia Rouamba

Lydia Rouamba est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en études du développement de l’Université de Genève et d’un doctorat en sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle commence sa carrière de sociologue en 1991 en occupant des postes de responsabilités dans des projets de coopération, respectivement, entre le Burkina et l’Allemagne, le Burkina et les Pays-Bas ainsi que le Burkina et le Canada. Elle a travaillé aussi comme consultante, notamment pour le compte du bureau pour l’égalité entre hommes et femmes du Bureau International du Travail (BIT) à Genève et le Centre international de formation du BIT à Turin. Chercheure, d’abord au laboratoire citoyennetés et ensuite à l’Institut des Sciences des Sociétés du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique du Burkina (INSS/CNRST), ses recherches portent principalement sur la participation des femmes à la politique et au développement, l’activisme féministe, de même que sur des questions relatives à la protection des personnes vulnérables et des minorités.

Shirley Roy

Shirley Roy est professeure au département de sociologie à l’UQAM.